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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

YOM KIPPOUR


10 TICHRI

JONAS
PARDON
KOL NIDRE
VEAU D'OR

EXODE










Par Maurycy Gotlieb





"Et l'Eternel parla à Moché en ces termes : Cependant le dixième jour de ce septième mois, sera jour des expiations, appel de sainteté et vous humilierez vos personnes, et vous approcherez des sacrifices au nom de l'Eternel. Et vous ne ferez aucun travail en ce jour-là, car c'est le jour des expiations pour faire expiation pour vous devant l'Eternel votre Dieu. Mais toute personne qui ne s'humiliera pas en ce jour-là, sera retranchée de son peuple. Et toute personne qui accomplira un travail en ce jour-là, et Je ferai disparaître cette personne du milieu de son peuple. Vous ne ferez aucun travail, tel est le décret perpétuel pour vos générations, dans toutes vos demeures. Ce sera pour vous une cessation de travail absolue, et vous humilierez vos personnes depuis le neuf du mois au soir, d'un soir à l'autre, vous cesserez tout travail." Levitique vayikra XXIII, 26 à 32


La plupart de nos coreligionnaires pense faussement qu'il suffit simplement de passer la journee a la synagogue a prier avec passion pour etre pardonne par D. de tous nos peches. Mais la verite est que les seuls peches pardonnes a Kippour sont les offenses commises envers D. Les offenses commises contre d'autres personnes doivent, elles, etre rectifiees individuellement. C'est pourquoi nos sages nous encouragent a demarrer le procede de repentance bien avant Yom Kippour et a essayer de rectifier les torts que nous avons tous commis envers d'autres personnes . Aussi n'hesitez pas a contacter la multitude de ceux envers qui vous avez peche tout au long de cette annee et demandez leur SINCEREMENT de vous pardonner. Montrez vraiment que vous regrettez ce que vous avez fait et que vous ne le referrez jamais. Et d'ailleurs toute victime que l'on approche ne peut trop longtemps refuser le pardon demande(si la premiere requete echoue, deux autres requetes doivent etre faites).
Cinq interdictions sont respectées pendant Yom Kippour :
- il est interdit de manger et de boire
- il est interdit de se laver
- il est interdit de s'oindre (se frictionner) le corps
- il est interdit de porter des chaussures en cuir
- il est interdit d'avoir des relations intimes

A l'époque du Temple, le jour de Kippour était précédé et suivi de cérémonies marquant l'importance du rôle du Grand-Prêtre.
En tête venaient les membres de la famille royale suivis des descendants de la maison de David. Un héraut les précédait et exhortait la foule à acclamer le roi.
36.000 lévites suivaient, précédés également d'un héraut qui clamait : " Respect et vénération à la tribu de Lévi! ". Les chefs des lévites étaient habillés de vêtements de soie bleue et les prêtres d'habits de soie blanche.
Puis venaient les chanteurs, les joueurs de harpes, de trompettes, tous les artisans et artistes employés aux travaux du Temple, suivis des 70 membres composant le Sénat, et de 100 huissiers..
Ensuite seulement défilait le Grand prêtre qu'accompagnaient deux par deux les plus anciens parmi les prêtres, tandis que les chefs d'école formaient la haie aux différents carrefours et l'accueillaient par des vivats et des souhaits.

"Dans sa bonté infinie pour ses créatures, l'Eternel nous a fixé un jour dans l'année pour effacer les fautes de ceux qui se repentent. Car si l'on additionnait l'ensemble des fautes commises en deux ou trois ans, la coupe serait pleine, et le monde irait à sa destruction. C'est pourquoi, le Saint, béni soit-Il, a décidé dans Sa sagesse et ce afin de maintenir le monde, de fixer un jour dans l'année pour permettre l'expiation des fautes de ceux qui se repentent. Et ce jour, dans son principe, fut établi dès l'origine du monde, puis il fut sanctifié comme jour d'expiation, et c'est ce que nos sages ont dit : "le jour de Kipour fait expiation", c'est-à-dire que ce jour en lui-même efface les petites fautes." Séfer Hahinoukh

Pour le prophète Isaie (LVIII), Kippour n'a de sens que si chacun comprend qu'il vit pendant 25 heures la condition de l'indigent, pour ensuite s'investir pour aider les plus démunis.

CARTE




Histoire de bouc émissaire
Par Philippe Haddad

Le Gaon de Vilna (XVIIIe siècle) a proposé une lecture audacieuse et étonnante liant deux fêtes qui semblent diamétralement opposées : Kippour et Pourim. Comme le font souvent les rabbins, le maître de Vilna utilise un jeu de mots : Yom Hakipourim (jours des expiations) doit se décomposer en Yom Ké-Pourim (jour comme Pourim).

Quel rapport ? Kippour est marqué par le jeûne, 5 interdits, 5 prières, la demande du pardon etc. Pourim, c’est la joie, le carnaval, le banquet.

Sans doute la piste est mauvaise. Il nous faut chercher la solution ailleurs, dans des éléments communs à ces deux solennités. Cet élément commun se trouve dans le tirage des sorts : goraloth en hébreu et pourim en perse.

En effet, à Kippour le Cohen Gadol, le Grand Prêtre, devait au cours de la cérémonie procéder à un tirage aux sorts : « Aaron tirera le sort sur les deux boucs, un sort pour l'Éternel et un sort pour Azazel (nom d’un désert, près de Jérusalem). Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l'Éternel, et il l'offrira en sacrifice d'expiation. Et le bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant l'Éternel, afin qu'il serve à faire l'expiation et qu'il soit envoyé dans le désert pour Azazel. » (Vayikra / Lévitique 16, 8 à 10).

Qu’est-il dit à propos d’Haman ? : « Au premier mois, qui est le mois de Nisan, la douzième année du roi Assuérus, on tira le pour, c'est-à-dire le sort, devant Haman, pour chaque jour et pour chaque mois, jusqu'au douzième mois, qui est le mois d'Adar. » (Esther III, 7).

Dans son œuvre, l’anthropologue René Girard (Ces choses cachées depuis les fondements du monde, le bouc émissaire, etc.) met en évidence l’un des traits majeurs de toute société humaine : la violence. Cette violence guerrière qui lorsque la guerre est achevée trouvera d’autres voies d’expression, comme par exemple lors d’un match de foot. Mais aussi, dans l’économique : le jeune cadre dynamique n’arbore-t-il pas les effets du guerriers d’hier, un portable et un ordonnateur à la place de l’épée et du bouclier ? Ne doit-il pas « conquérir » des parts de marché ? L’économie, le prolongement de la guerre sous d’autres voies ? Les guerres entre sociétés existent, revoyons le beau film « la firme » de Sidney Polak. Raphael Drai nous met en garde, l’économie, oui, mais « l’économie shabbatique ».

Cette violence peut pour s’apaiser se chercher un autre palliatif : un bouc émissaire, c’est-à-dire un élément, un objet, un animal, un homme sur qui fondera toute cette violence, parfois symboliquement, parfois réellement par un sacrifice.

C’est là que Kippour et Pourim se rejoignent et qu’ils mettent en exergue des différences. Le judaïsme, dès ses origines est travaillé par cette question du sacrifice, du sacrifice humain, c’est-à-dire de son « prochain comme soi même ». Le passage, la sublimation, le transfert se jouera au mont Moria, entre Abraham et Isaac, entre le père et le fils (Genèse / Béréshith XXII). Ce passage nous le célébrerons à Roch Hashana en sonnant le shoffar, la corne de bélier, l’animal de substitution. Par ce mouvement, Israël prend une histoire d’avance sur les autres peuples, une civilisation de la morale, avant l’humanisme.

Haman lui est resté le primitif, son bouc émissaire doit être un peuple. Son argumentaire est double : les Juifs sont partout, les Juifs sont entre eux. Voilà le discours antisémite construit pour des générations. Sacrifier Israël, et son message éthique, parce que Haman est orgueilleux. Il n’y a pas d’autres causes à l’antisémitisme : l’orgueil, l’esprit hégémonique, un moi démesuré. Le reste est commentaire !

Pour le judaïsme, le bouc émissaire ne peut être qu’un bouc. Le jour où la leçon deviendra universelle, le monde pourra célébrer sa bar-mitsva.




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2 commentaires:

marcel a dit…

reflexion sur kol nidre

Anonyme a dit…

Les deux prières les plus connues de Kippour sont le Kol Nidrei et la Nehila (clotûre). Le Kol Nidrei est une prière que l'on ne dit qu'une seule fois dans l'année. Elle a pour but d'annuler les vœux faits durant l'année. Trois personnes se tiennent debout et sont les délégués du "tribunal d'en-haut" qui annulera les vœux des fidèles. Il ne s'agit pas de passer chaque personne l'une après l'autre, mais c'est surtout l'image du pardon qui ressort de cette prière. La seconde, la Nehila, est le dernier office de Yom Kippour. C'est certainement la prière qui est dite avec le plus de ferveur et de joie. On y demande à Dieu de "sceller" notre inscription dans le Livre de la Vie. A la fin de cette prière, qui se terminera qu'à la sortie des étoiles (la fin du jeûne), on sonne le Shofar, en signe d'allégresse.




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