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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

SOUKKOT





















le 15 Tishri


Dans le troisième livre de la Bible, Le Levitique , on lit dans le vingt-troisième chapitre, les versets 42 et 43: «Vous demeurerez pendant 7 jours sous des tentes, tous les indigènes en Israël demeureront sous des tentes, afin que vos descendants sachent que j'ai fait habiter sous des tentes les enfants d'Israël, après les avoir fait sortir du pays d'Égypte. »

Cette fête qui dure pendant 7 jours, s'appelle SUKKOT, ou parfois la fête des Tabernacles ou des Tentes et elle a lieu après les fêtes saintes les plus solennelles de l'année juive, Roch Hachana (le jour de l'an juif) et Yom Kippour (le jour des expiations). Cette fête est une façon de se souvenir que les Juifs, en route à travers le désert vers la terre promise, n'avaient pas d'habitations permanentes. Donc les tentes ou les «sukkas» servent à symboliser l'insécurité de la vie du peuple juif.

«SUKKOT» est aussi une fête d'automne et de la moisson qui nous rend reconnaissants de la bonté et de la fidélité de Dieu. C'était la coutume aux temps anciens en Palestine, de déplacer tout le monde aux champs et d'habiter des tentes pour compléter la récolte avant les pluies d'automne et pour protéger ainsi les fruits mûrs des voleurs.

D'après la loi qu'on trouve dans le Lévitique, la fête de SUKKOT est célébrée chaque année en construisant des tentes qui ressemblent à de petites cabanes ou baraques. En ce temps de réjouissances, ces petites cabanes appelées «SUKKA» sont construites dans l'arrière-cour pour y accomoder tous les membres de la famille. Ceux qui habitent des appartements transforment leur balcon en Soukka en le décorant de branches et de fruits pour la tête.

PRESENTATION
VIDEO
POESIE
ETUDE
JOIE
TICHRI


BOUQUET

" Vous prendrez , le premier jour, du fruit de l'arbre Hadar (Ethrog) , des branches de palmier (Loulav), des rameaux de myrte et des branches de saules de rivière ; et vous vous réjouirez , en présence de l'Eternel votre D.ieu , pendant sept jours " (Lévitique 23,40)



Les 4 ESPECES



















L’étrog, un citron cultivé en Israël, possède à la fois le goût et l’odeur. Il est comme les fils d’Israël qui ont à la fois la connaissance – odeur – et les fruits des bonnes actions – goût – de l’enseignement de la vie – la Torah.

Le palmier a des fruits mais pas d’odeur. Il représente ceux qui profitent des enseignements de la Torah, mais ne savent pas en répandre la connaissance. Dans le bouquet il y en a donc une branche.

La myrte a une bonne odeur, mais pas de fruits. Elle représente ceux qui ont la connaissance de la Torah, mais ne savent pas la fructifier dans leurs actions. Dans le bouquet il y en a trois branches.

Les deux branches de saule sont sans goût ni odeur. Ils représentent ceux qui n’ont ni connaissance ni action, fruits de la Torah, mais ils font quand même partie du Peuple d’Israël.

Et c’est en faisant un bouquet de toutes ces quatre espèces de plantes, qui représentent l’ensemble du Peuple d’Israël, que l’on acclame l’Eternel qui a sauvé son Peuple pour en faire son serviteur.




Préserve, Seigneur, la terre, de tout fléau …..

HOSANNAH

Sauve-nous en faveur de ton éternité,
de tes mystérieux attributs
de ta puissance et de ta dignité,
de ta bienveillance, de ta Sainteté,
et de ta miséricorde infinie.
Priere de Soukkot




HOCHANA RABBA
SHEMINI ATSERET
SIMHAT THORA





Peinture



Le poids de la fête de Chemini Atséret

Les fêtes de Chemini Atséret et Simh'at Torah succèdent à celle de Souccot. Après avoir offert à D. dans le Beth Hamikdach les sacrifices propres à la fête de souccot, l'Eternel nous retient un ultime jour à Yérouchalayim afin que nous lui présentions une dernière offrande.
Contrairement aux sacrifices offerts les sept premiers jours de Souccot pour le bien-être des soixante-dix nations, le présent apporté en ce jour de Chemini Atsérét vient défendre les intérêts du peuple juif. Pour autant quelle est la raison implicite qui justifie ce cadeau à l'Eternel ?
D. ne supporte pas de voir ses enfants Le quitter. Aussi Il nous demande de rester un jour de plus à Ses côtés. Offrez-moi ne serait-ce qu'un taureau et un bélier en ce jour de Chémini Atséret demande-t-Il. Le principal est que vous demeuriez encore un jour à mes côtés.
Cette offrande souligne donc l'amour particulier que D. nous porte. Pour autant cela ne nous explique pas en quoi la séparation sera plus facile le lendemain ?
Durant les sept jours de Souccot le peuple juif s'est uni autour de la mitsva du « loulav ». Ce geste a réuni quatre espèces représentant les quatre catégories du peuple juif.
Le tsadik (l'étrog) empli d'étude de thora et d'accomplissements des mitsvots comme l'homme simple (la Arava) qui n'a aucun mérite à son actif, tout le monde s'est uni autour de la mitsva du «loulav» durant les sept jours de Souccot.
Avec la conclusion de ces festivités s'estompe le lien qui nous maintenait unis ensemble à l'Eternel. Il nous demande alors de Lui offrir un sacrifice le jour de Chémini Atsérét. A travers cette offrande nous puiserons la force de demeurer soudé durant toute l'année. A l'image de ce sacrifice unique qui symbolise l'unité par excellence.
Contrairement aux quatre espèces qui demeurèrent physiquement dissociables durant tout Souccot, le cadeau unique que nous présentons à l'Eternel le jour de Chemini Atsérét nous donne la force de demeurer unis dans toutes les circonstances. L'Eternel est alors heureux. Lui qui se réjouit de nous voir unis et souffre lorsque nous nous divisons. Il peut nous laisser rentrer dans nos maisons en toute tranquillité. Cette entente mutuelle potentiellement acquise sera le réceptacle adéquat pour recevoir Ses bénédictions.
Que D. fasse qu'avant la venue des fêtes de Chemini Atsérét et Simh'at Thora, nous ayons le mérite de nous réjouir en dansant et en écoutant la « nouvelle thora » de notre juste Machia'h dès aujourd'hui.


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol II.



Sim'hat Thora (la joie de la Thora)

La réelle signification de la Torah n'est pas seulement l'intelligence et la compréhension, mais, surtout, sa sainteté. C'est pourquoi même les gens ignorants récitent les bénédictions sur la Torah, car, à ce niveau, tous les Juifs se rattachent à elle. Toutefois, dans la mesure où la Torah doit pénétrer l'individu et l'imprégner totalement et non lui demeurer étrangère, l'étude et la compréhension sont également nécessaires. Par elles le Juif établit une relation plus intime entre l'essence de la Torah et l'essence de son âme, et les unit.

Nous dansons, par conséquent, à Sim'hat Torah avec la Torah dissimulée dans sa mante, inaccessible à nos yeux, ce qui symbolise le degré auquel elle est au-delà de notre compréhension. En effet, notre allégresse en ce jour n'est pas fondée sur notre compréhension de la Torah, mais plutôt sur le fait qu'à travers elle nous nous rattachons à D.ieu, dans Son Essence. Nous exprimons donc notre joie en dansant avec nos pieds, parce que les pieds symbolisent la soumission, la foi, car ils ne font qu'obéir à la volonté de l'intellect qui les guide.

Cette allégresse avec la Torah cachée sous sa mante a lieu au commencement de l'année, après le repentir au cours du mois d'Eloul, après Roch Hachana, les Dix Jours de Repentance, Souccot et Chemini Atseret. Au début d'une nouvelle année de « travail » au service de D.ieu, tous les Juifs sont comme le petit enfant dont on commence l'éducation, et eux aussi doivent commencer avec la prise de conscience exprimée dans le verset « Torah tsiva lanou Moché », « La Torah que Moïse nous a ordonnée ... », c'est-à-dire avec soumission au Joug Divin. Avec cette base, l'étude logique et raisonnée de la Torah tout au long de l'année sera imprégnée de foi et de dévotion totale à D.ieu.

Maintenant, nous pouvons com­prendre les paroles du précédent Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its'hak Schneerson : « A Sim'hat Torah, la Torah désire danser autour de la bimah (support où est lu la thora). Mais, puisqu'elle ne possède pas de pieds, les Juifs lui en tiennent lieu, en la portant autour de la bimah, de la même façon que les pieds marchent et supportent la tête d'une personne vers la destination de son choix. »

Que veut dire qu'un Juif représente les pieds de la Torah ?

Ceci veut dire que lorsqu'un Juif danse à Sim'hat Torah, il se soumet totalement à la Volonté de D.ieu au point qu'il ne se conçoit plus comme un être indépendant. Il devient ce que les pieds sont à la tête, subordonnés et répondant instantanément au désir de l'esprit. Si les pieds se ressentent comme une existence individuelle, s'ils « réfléchissent » avant de suivre les directives de l'esprit, alors c'est un signe de maladie. Un Juif est comme « les pieds du Séfère Torah », il accepte et décide fermement que durant l'année suivante il sera complètement soumis à la Torah ; si fermement que tout ce qu'elle demande lui devient inhérent et naturel. Et, de la même manière que les pieds mènent la tête vers le lieu qu'elle ne pourrait atteindre d'elle-même, les Juifs, en acceptant le joug de la Torah avec joie, apportent une exaltation spirituelle à la Torah.

Voici la signification profonde de l'expression au pluriel désignant cette fête : « Le temps de notre joie ». Les Juifs se réjouissent avec la Torah et la Torah se réjouit avec le peuple juif, car leurs actions lui permettent une ascension spirituelle encore plus grande. C'est pourquoi nous devons nous réjouir de toutes nos forces durant les Hakafots (moment de réjouissance avec la thora) de Sim'hat Thora.

Que D. fasse qu'avant les fêtes de Chemini Atsérét et de Sim'hat Thora, nous ayons le mérite de nous réjouir en dansant et en écoutant la « nouvelle thora » de notre juste Machia'h dans la grande Souccah qui rassemblera avec l'aide de D. dès aujourd'hui tout le peuple juif.


Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch. Fête de Chemini Atsérét et Sim'hat Thora













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