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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

SHABBAT






















William Samuel Schwartz



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BENEDICTIONS
Toratemet
39 Travaux
ETUDE




" Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié. " - Ex. 20:8-11


Le Shabbat est le septième jour de la semaine, du vendredi soir au samedi soir.

C'est un des principes fondamentaux du judaïsme. A l'instar de D-ieu qui a créé l'univers et tout ce qu'il contient en six jours et s'est reposé de son œuvre le septième, le Juif cesse tous ses travaux de la semaine à l'approche de la nuit le vendredi soir, pour se consacrer entièrement à D-ieu, corps et esprit, le saint jour du Shabat.

Lors du Shabat, certaines activités sont interdites (bâtir, cuire, tailler, acheter, écrire, ...), parce qu'elles découlent des travaux principaux intervenant dans la construction du Temple, elle-même symbole de la création du monde par Dieu. Mais l'essence de Shabat est de laisser de côté les tâches de la semaine pour faire place à D-ieu en ce jour où Il a parachevé le monde en faisant place a l'Homme.

Le jour du Shabbat doit être l'occasion de se réjouir en famille, de vider son esprit des soucis et des devoirs matériels de la semaine, pour se plonger dans l'étude de la Torah et accueillir dans sa maison et dans son intellect le Oneg Shabbat, le bien-être du Shabbat, cadeau perpétuel de Dieu aux Juifs afin qu'ils suivent toujours le chemin du Créateur pour apporter le règne du Bien.

Yéhuda Halévi écrit dans le Quzari (livre 2, ligne 50) : « Quiconque croit au Shabbat en tant que jour où s'interrompit l'œuvre de la Création, admet sans aucun doute la Création ; admettant la Création il reconnaît l'existence d'un Créateur qui a fabriqué le monde. Mais quiconque ne croit pas au Shabbat tombe dans les difficultés de la doctrine de l'éternité et n'a pas une foi parfaite en le Créateur de l'univers. L'observance de la loi du Shabbat rapproche de Dieu plus que le monachisme, l'ascétisme et l'érémitisme. »

Chaque shabbat, à la synagogue, on lit la parasha, portion hebdomadaire du rouleau de la Torah.


Les enseignements du Shabbat
Jean Halpérin


Vieille de plus de trois mille ans, l’institution du Shabbat, loin d'être devenue archaïque, occupe encore une place centrale dans la pensée juive et, plus largement, conserve toute sa signification pour le monde d’aujourd'hui.
Chacun sait que le Shabbat est le premier jour de repos hebdomadaire obligatoire qu’ait connu l'histoire universelle. C’est un titre de noblesse qui a d’ailleurs valu aux Juifs, dans l’antiquité grecque et romaine,les sarcasmes de grands auteurs, scandalisés de voir des hommes gaspiller un septième de leur temps et, plus encore,
de celui de leurs esclaves, à ne rien faire de productif. Cet aspect n’épuise pas, loin s’en faut, le sens du Shabbat .
Le Shabbat est le temps où I’homme renonce à son pouvoir de transformation du monde. Par la mise en oeuvre de sa pensée, l’homme sait créer, fabriquer, transformer, et cette activité est un élément de sa vocation, presque une obligation. Mais la Torah fixe à l’homme une limite à sa puissance. Le Shabbat se définit comme le moment où il est prescrit de renoncer à un pouvoir. Il est d’abord une ascèse : "Tu n’y feras aucun travail." L’homme (...) modifie le monde d’en bas à sa guise et le soumet à sa domination. La Torah assigne une limite temporelle à cette souveraineté...
Il existe donc deux commandements essentiels concernant le Shabbat : un commandement négatif, une interdiction, celle de tout travail réfléchi, et un commandement positif, une obligation, la constitution du Shabbat en jour de calme.

Création et libération
Que semblent viser ces commandements, que produisent leur pratique et leur étude, quels enseignements peut on en tirer aujourd'hui ?
Partons de la locution, en apparence énigmatique, qui clôt le récit de la Création du monde et du Shabbat : « Dieu se reposa de toute son oeuvre qu’il avait créée, pour agir (Gn 2,3). Tel qu’il avait été créé, le monde restait inachevé, à charge pour l’homme de le parfaire. Dès le huitième jour, l'homme (et la femme) deviennent associés à Dieu dans l’oeuvre de création continue. Comme le dit Prosper Weil : « C’est ainsi que s’est ancrée dans la pensée juive l’idée du progrès. L’expérience montre toutefois que ce progrès ne peut se réaliser qu’au prix de tensions et de conflits continus : contre la nature, qui nous environne, que nous devons dominer mais que nous abîmons ; contre la société humaine au sein de laquelle se créent des rapports de domination ; mais surtout à l'intérieur de chacun de nous. »
l’ambition des Juifs n'est pas de judaïser le monde, mais de l’humaniser, de le rendre meilleur, plus juste, plus harmonieux. Le Shabbat, comme modèle, peut y ontribuer.
Ainsi, le Shabbat est placé à la fois sous le signe du souvenir de la Création du monde et de celui de la Libération (comme le montre également la lecture en parallèle des versions presque identiques du Deutéronome, citée ci-dessus, et de l’Exode (20,15-18). En effet, le Shabbat est un appel aux plus hautes exigences de dignité humaine et d’égalité sociale. Il y a là une vision d'harmonie entre les hommes par le refus de toutes les aliénations et de tous les déterminismes économiques, sociaux et politiques.
S’y ajoute le respect absolu de la vie : comme le précisent les textes rabbiniques,
« le Shabbat a été donné aux hommes, et non pas les hommes au Shabbat » (Mekhilta, 31,13). Rien de plus important, selon la Torah, que de préserver la vie humaine. S’il existe le moindre danger qu’une vie humaine puisse se trouver en jeu, on doit transgresser les interdictions prescrites par les lois du Shabbat (Genèse Rabba,
19,31).

C’est en s’abstenant de créer, un jour sur sept, que l’homme affirme sa liberté face à la nature, au pouvoir et aux choses, en même temps qu’il affirme sa fraternité face aux autres hommes. Aussi peut-on comprendre qu’un sociologue comme Georges Friedmann, qui a consacré la majeure partie de son oeuvre aux problèmes du travail, ait pu voir « une sorte de génie prophétique dans l’institution du Shabbat » qu’il jugeait indispensable pour lutter contre la déshumanisation de la civilisation technicienne d'aujourd'hui.


Talmud de Babylone traité Shabbath 156 a et b
R. Juda dit au nom de Rav : D'où le savons-nous les astres n'ont nulle influence sur Israël ? Car il est dit (Gn 15, 5) : "Dieu le conduisit (Abraham) dehors". Abraham dit au Saint, béni soit-Il : "Celui qui est né dans ma maison sera mon héritier ! – Non pas celui qui est né dans ta maison, mais celui qui sortira de tes entrailles (ib. 4)". Abraham dit : "Maître du monde, j'ai vu que selon ma conjoncture astrale je n'aurai pas d'enfant. – Sors de ces considérations astrales, car il n'existe pas une telle influence pour Israël. Samuel enseigne aussi "point d'influence astrale sur Israël"

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